TIM BURTON
Tim Burton est sans conteste LE metteur en scène m’ayant et m’influençant le plus. Sa poésie sombre, son univers et ses ambiances gothiques, son imaginaire inclassable font de cet homme et à mon humble avis, un géni. Ce fou peut malmener les contes les plus délicats, on lui pardonne tout, et le public semble apprécier.
Personnage discret et tout en retenue, j’aime énormément sa façon de vivre et son rapport à la célébrité. Un homme aux valeurs profondes qui met l’amitié et la fidélité au centre de ses intérêts.
Magnifique conteur des temps modernes, il manie le kitch et l’étrange avec brio, le sombre et la poésie d’une main de maître.
Bien sûr, dès qu’un film de son cru sort en salle, j’y fonce, afin de m’immerger dans son monde. Un monde, que j’aimerais ne plus quitter tant il est envoûtant.
Son dernier film « Dark Shadow », s’il est un peu moins efficace que certains autres, mais ceci n'engage que moi, reste néanmoins un très bon film ou l’on ne s’ennuie pas une seconde. L’atmosphère de Burton y est sauf et l’ambiance dont il sait arroser ses histoires ne manque pas. Allez-y sans crainte si vous aimez Burton !!!
Voici ce que dit wikipédia de ce réalisateur pas comme les autres :
Timothy Walter Burton, dit Tim Burton, est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 25 août 1958 à Burbank en Californie. Maître du fantastique fortement influencé par Edgar Allan Poe, excellent conteur et graphiste d'exception, on lui doit notamment Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Mars Attacks !, Charlie et la Chocolaterie, Big Fish, Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street ainsi qu'en 2010, Alice au pays des merveilles, sa plus grande réussite commerciale et un des succès majeurs de l'histoire du cinéma. Ses acteurs fétiches sont Johnny Depp qu'il a dirigé dans huit de ses films, et Helena Bonham Carter, sa compagne à la ville et la mère de ses deux enfants.
Tim Burton a également rédigé les scénarios de L'Étrange Noël de monsieur Jack et des Noces funèbres, deux films d’animation réalisés avec des marionnettes évoluant dans des décors réels. Son cinéma se caractérise par des histoires mettant en scène des personnages marginaux et des êtres hors-normes confrontés à la méchanceté du monde réel. On y décèle également une grande influence du cinéma fantastique, du cinéma expressionniste allemand ainsi que des films de la Hammer Film Productions. Il fait partie des cinéastes qui parviennent à concilier succès critique et commercial. Il a été décoré de l'insigne de chevalier et d'officier de l'ordre national des Arts et des Lettres par Frédéric Mitterrand en mars 20101. Il a été le président du jury du Festival de Cannes en mai 2010.
Aîné des deux fils de Jean et Bill Burton, Timothy Walter Burton passe l'essentiel de son enfance en solitaire, se considérant lui-même comme un introverti. Au soleil de la Californie, dans sa ville natale de Burbank, qu'il définit comme l'antichambre d'Hollywood, il préfère les salles obscures des cinémas où il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla, Frankenstein et ses nombreuses suites, les films de Hammer Film Productions, et surtout ceux avec Vincent Price.
Il s'amuse à terroriser l'enfant de ses voisins en lui faisant croire que les extraterrestres se préparent à envahir la planète3. Très doué pour le dessin, il gagne un concours organisé pour décorer les camions de la ville4. Après le secondaire, c'est naturellement vers l'animation que Burton se tourne en l'étudiant au California Institute of Arts. En 1979, il est embauché par les studios Disney, dont le siège est à Burbank, et travaille sur les concepts de Taram et le Chaudron magique.
Il dit à ce propos : « Cela peut paraître stupide, mais je suis arrivé à une époque où le studio était en crise. Les dirigeants cherchaient à tout prix du personnel. »6. Avec toute la meilleure volonté du monde, Burton ne parvient pas à dessiner ce que le studio désire. Durant cette période, il réalise plusieurs courts métrages, dont Vincent (1982) et Frankenweenie (1984), mais aucun n'eut l'accord de la direction de Disney pour une distribution. Il écrit aussi un poème qui, dix ans plus tard, sera la base du scénario de L'Étrange Noël de monsieur Jack.
En 1982, Burton reçoit 60 000 USD pour réaliser, à partir du scénario qu'il a rédigé, Vincent. Julie Hickson, exécutif chez Disney, et Tom Wilhite, responsable du développement créatif, sont persuadés du potentiel créatif du jeune homme. Cerise sur le gâteau, Vincent Price, son idole, est le narrateur de ce petit dessin animé. Rick Heinrichs, collègue de travail et spécialiste de l'animation, travaille sur le projet.
Il participera à presque tous les futurs films de Burton. Les cadres du studio sont effrayés par la noirceur de ce court métrage de seulement cinq minutes, et le mettent au placard.
Il ne sortira qu'en complément de programme de L'Étrange Noël de monsieur Jack en 1993. Néanmoins, ils reconnaissent à Burton un certain talent. Aussi, il est choisi pour mettre en scène un court métrage un peu plus long, avec des acteurs et des décors réels : Frankenweenie. Même résultat artistique et même conséquence.
En 1984, il quitte les studios Disney
De Vincent à Ed Wood, Tim Burton s'est fait le chantre des marginaux, des solitaires, des prétendus monstres renfermant des trésors de gentillesse. Avec Mars Attacks!, il passe à tout un groupe. Sleepy Hollow marque un nouveau cycle : celui de la famille. Big Fish, Charlie et la Chocolaterie et Les Noces funèbres poursuivent dans cette voie.
L'enfant solitaire, prétendu anormal, a probablement réglé ses comptes et pense maintenant à fonder une famille.
Il retrouve la veine gothique et macabre de Sleepy Hollow avec Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street, sorti en janvier 2008 sur les écrans français. Il s'agit d'une adaptation de la comédie musicale de Stephen Sondheim, mise en scène en 1979, dans laquelle le barbier est présenté comme une victime de la société.
Tim Burton sollicite Johnny Depp pour le rôle du barbier, et son épouse Helena Bonham Carter pour incarner Mrs Lovett, la vendeuse de tourtes à la viande. Alan Rickman, interprète de Severus Rogue dans les films de la saga Harry Potter, incarne le corrompu juge Turpin dont Sweeney Todd veut se venger.
Tim Burton est épaulé par une équipe de techniciens d'expérience : Dariusz Wolski, directeur de la photographie de la trilogie des Pirates des Caraïbes ; Dante Ferretti, chef décorateur de nombreux films de Federico Fellini et Martin Scorsese et lauréat de l'Oscar 2004 des meilleurs décors pour Aviator ; Colleen Atwood, dessinatrice principale des costumes de Mémoires d’une geisha et Chicago qui lui ont valu tous deux un Oscar ; et Peter Owen, responsable du maquillage et de la coiffure sur la trilogie Le Seigneur des anneaux et oscarisé pour le premier volet.
Le film obtient un succès critique et public mitigé mais il vaut à Ferretti un deuxième Oscar pour sa direction artistique.
Burton renoue ensuite avec Disney pour réaliser une nouvelle adaptation d'Alice au pays des merveilles. Dans ce film, qui est en fait la suite du livre de Lewis Carroll, Alice a 19 ans et est interprétée par Mia Wasikowska. Johnny Depp incarne le Chapelier fou et Helena Bonham Carter la Reine Rouge.
Même si le réalisateur est habituellement attaché aux techniques de tournage plus traditionnelles, le film a recours à de nombreux effets numériques, est presque entièrement tourné sur fond vert et est converti en 3D. Sorti aux États-Unis au mois de mars 2010, le film, malgré des critiques très mitigées (51% d'avis positifs sur rottentomatoes) totalise plus de 116 000 000 $ lors de son week-end d'ouverture.
Au total, il rapporte plus d'un milliard de dollars dans le monde, et réalise 4 513 907 entrées en France. C'est à ce jour le plus gros succès de Burton et le 9e film le plus lucratif de l'histoire.
MERCI MONSIEUR BURTON !
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