Révolution en Birmanie ou quand la route vers la liberté est en marche...
La Révolution qu’est en train de vivre la Birmanie, nouvellement rebaptisée le Myanmar, est sans précédent. Affectionnant tout particulièrement cette région du monde pour avoir eu la chance d’y être allé en 19997, je me devais de faire une note sur les évènements à venir ne serait-ce que pour poser ma pierre à l’édifice et soutenir Aung San Suu Kyi dans sa quête. Un combat de longue haleine qui je l’espère, aura un épilogue digne des plus belles histoires. Mais je reste réaliste quant aux intentions que peut émettre une junte n’ayant point hésité à écraser son peuple il n’y a pas si longtemps encore que çà.
A suivre… En attendant, un article paru sur le net à ce jour :
La Birmanie vote - Aung San Suu Kyi en route vers l'histoire
Aung San Suu Kyi
Photo : Keystone
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Birmanie pour des élections partielles historiques. Elles devraient permettre à l'opposante Aung San Suu Kyi d'entrer au parlement après 15 ans en résidence surveillée.
Les électeurs ont commencé leur devoir civique comme prévu à 06h00 locales (dimanche 01h30 suisse) dans la capitale Rangoun, selon des journalistes de l'AFP. Les bureaux doivent fermer à 16h00.
Un total de 45 sièges sont en jeu dont 44 brigués par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Suu Kyi: 37 à la chambre basse du parlement, six à la chambre haute et deux dans des chambres régionales.
Ennemie publique de la junte
La lauréate du prix Nobel de la paix, considérée il y a encore deux ans comme l'ennemie publique numéro un par la junte alors au pouvoir, est largement favorite à Kawhmu, une circonscription rurale à deux heures de Rangoun. Elle y affronte le verdict des urnes pour la première fois de sa vie.
Le gouvernement, composé d'anciens militaires réformateurs arrivés au pouvoir il y a un an, tente de prouver que ses réformes politiques sont sincères et peuvent justifier la levée des sanctions occidentales qui étranglent l'économie du pays.
Intérêt commun
Au terme d'un processus de transition non violent et sous contrôle de l'armée, cette nouvelle équipe a proposé à Suu Kyi d'intégrer l'échiquier politique officiel. Selon tous les analystes, le gouvernement a lui-même intérêt à voir l'opposante triompher sous le regard de la communauté internationale.
Suu Kyi a dénoncé une campagne pleine d'irrégularités. Mais elle a aussi revendiqué le besoin de participer - donc de légitimer - le processus en cours pour changer les choses de l'intérieur. "Une fois au parlement nous pourrons travailler pour une véritable démocratisation", a-t-elle justifié vendredi.
(ats)
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