NOUVELLE PUBLICATION DANS LE MESSAGER "L’ APRÈS"
PUBLICATION DE LA 1ERE PARTIE DE LA NOUVELLE "L’ APRÈS" DANS LE MESSAGER TIRE A 11 461 EXEMPLAIRES
L’APRÈS
Youpi !!!! Publication de la Nouvelle
"L’APRÈS" dans Le Messager de ce
VENDREDI 12 JUILLET 2013.
EXTRAIT :
L’APRÈS
Et nous voilà en 2013. L’après apocalyptique et hypothétique fin du monde de ces fêlés de maya n’a pas eu lieu. Et non !
Dommage pour les croyants. Tous ces illuminés partis au Mexique avec une pancarte pour accueillir comme il faut la fin des haricots. Et vois-tu pas qu’ils ont dû revenir la queue entre les jambes et certainement flanqués d’une paire de maracas et d’une bouteille de Mezcal. Ils n’avaient pas même pris leur appareil photos pour immortaliser ce dernier instant vu qu’ils étaient certains d’être diluer dans le cosmos, et voilà qu’on va leur demander des clichés d’un pays dont ils n’auront strictement rien vu.
Bon, je parade et fais la roue devant tous ces adeptes de la cause Maya, mais je dois bien avouer y avoir aussi songé à cette fin du monde.
Quelque part, et je ne crois trahir personne en écrivant ceci, je pense que ça en aurait arrangé quelques uns, d’avoir enfin la paix. Tout recommencer ailleurs, et pour autant qu’on nous donne une autre chance.
Moi-même, ai caressé l’idée d’être libéré de mes responsabilités familiales. Avec cinq morveux pas même respectueux, je peux vous dire que c’est plus que du plein temps.
Je donne les casques et les fusils chaque matin après le réveil tant il faut batailler pour arriver à se faire un peu respecter. A commencer par l’aîné. Cette tronche de cake me botterait le cul s’il le pouvait tant il est entreprenant. C’est incroyable ce qu’il est réveillé ce gamin.
Et dire que j’étais un exemple, étant môme. Que je ne bougeais pas une oreille et étais toujours partant pour aider au ménage. Voilà où ça m’a mené. A souhaiter une fin du monde pour me soulager. Pour enfin respirer. Et ma femme qui s’apitoie sur son statut de mère au foyer. Je t’en foutrai oui. C’est qui qui fait manger la dernière parce qu’elle ne veut pas avaler ses épinards. Qui en reprend plein la chemise lorsqu’elle me le renvoie en pleine poire. Qui démêlent la tignasse de la quatrième, qui répare le vaisseau spatial du troisième et explique comment on fait les bébés au deuxième ? C’est bibi. Maman elle, est occupée, elle doit ranger les courses qu’elle a fait durant la journée. Toute la journée. Cinq minutes pour mettre en place les denrées dans le frigo et une bonne heure et demi, à essayer les habits qu’elle a trouvé aux soldes. Ah oui ! Parce que vous aviez aussi oublié qu’il y avait les soldes. Eux au moins ont bien lieu. Ils sont fidèles au rendez-vous. Et vas-y que je type un jean troué que personne ne vit durant l’année, un chemiser à froufrou dont personne n’a voulu une saison durant tellement c’était moche, et voilà-t-il pas que les femmes se l’arrachent. Si elles le pouvaient, elles se dévisseraient la tête pour s’accaparer cette merveille. Si c’est pas malheureux tout de même.
Oui, la fin du monde aurait été bénéfique pour ce qui est d’éradiquer tous ces allumés du petit crédit, s’endettant pour des produits de si mauvaise facture, qu’après deux repassages, les coutures péteront à coup sûr.
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