Les seins d’Aline
Les seins d’Aline
Les seins d’Aline
Le nez planté dans son décolleté, les seins d’Aline me firent signe dès que je les rencontrai. Plus jamais mes yeux ne purent se décoller de ce pare-choc tout en rondeur. Leurs courbes m’invitent à m’y perdre. A les caresser du bout des doigts. A les léchouiller pour affirmer leur dureté, car ils ne sont pas que soyeux, je vous le dis.
Oui, les seins d’Aline nous invitent au voyage, lorsque bombés tels des obus, ils nous font de l’œil.
Quelle douloureuse retenue que celle-ci. Quel tragique manque. Qué misère, de ne pouvoir y renâcler cette bonne odeur chaude ou y plonger dedans est plus qu’un désir.
S’ils me font fantasmer à chaque fois qu’ils m’explosent au visage, je n’ose avouer l’effet ressentis lorsqu’ils me frôlent, et croyez bien qu’Aline met tout en œuvre pour que la douleur ressentit dans nos caleçons décidément bien étroits, ne soit pas une illusion mais un fait bien réel.
Tristes clowns déambulant dans les couloirs de la boîte, tous ces mâles s’illuminent à la vue des seins d’Aline. Et tout semble devenir coloré et joyeux. L’émoi qui en exulte est ressenti tel un séisme dans nos crânes de piafs en rut.
Une guerre silencieuse commence alors. Il n’y a pas de pitié. C’est à celui qui les touchera le premier. A celui qui les frôlera. A celui qui les mordillera avec délicatesse ou sauvagement.
Ah les gredins ! Ah les queutards au desseins tellement prévisibles. Ils n’hésitent pas à s’entredéchirer pour pouvoir espérer. Pouvoir rêver.
Ah les vilains ! Les bougres ! Les satires, farouches et prêts à cogner s’il le faut. Comme elle me plaît cette bataille de tous les instants.
A vrai dire, avant les seins d’Aline, tous ces coqs étaient insipides, mornes et amorphes. Depuis qu’ils nous ont apparus, les seins d’Aline ont transformés tous ces d’hommes et redorer les blasons. La testostérone qui sommeillait s’est enfin matérialisée et quels changements...
Oui, les seins d’Aline son sains mais de loin pas des saints. Ils font exploser les cervelles, pour peu qu’il y ait encore des neurones. Ils aiguisent les convoitises les plus vives et affûtent les stratégies les plus machiavéliques.
Je dirais même que les seins d’Aline, et je pèse mes mots, ont sauvé l’entreprise. Notre embarcation n’était squattée que par des marins désillusionnés et frustrés. Des pirates à la queue plate et molle ne pouvant ramer que dans un sens et encore...
Comme j’aimerais m’y perdre dedans. Humer le bon parfum de femme qui s’en dégage. Sentir cette chaleur intense et l’émoi exacerbé qui en résulte. Je m’imagine dans un nid de seins d’Aline ; une montagne russe sans fin ou j’y perdrais la raison. Une cascade de nibards flottant dans les airs et ou j’y rebondirais dessus comme sur de la mousse. Peloter ces mamelons, les titiller, les faire trembler un instant est le rêve de tout boyscout de la maison.
Oui, Aline est une magicienne tout en seins. Une déesse que personne n’ose effleurer du bout des doigts mais dont tout le monde rêve chaque nuit dans ses songes les plus fous.
Aline est bel et bien un miracle. Notre miracle. Et pour rien au monde nous n’échangerions ces seins contres des moins rebelles. Des plus dociles voir des plus faciles, car ce qui en fait également leur attrait, c’est qu’ils restent une île que l’on voit de loin, mais que jamais nous ne pourrons aborder.
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