Les Dévorés
Les Dévorés
peinture : Michel Giliberti
Minés par un lourd passé ou un désir démesuré, les dévorés sont en proie à de virulents émois stoppant bien souvent leur élan.
Sensibles et fragiles à bien des égards, ils se voient affligés d’un malaise sans fond, leur semble-t-il, tant ce qu’ils ressentent est profond et sans fin.
Malheureux le plus souvent, il leur parait pourtant vivre dans la douleur voir la souffrance… étrange mélange les rendant vivant et les tuant en même temps. Perpétuelle querelle intérieure les dévorant jusqu’aux entrailles. Jusqu’au calice.
S’ils peuvent êtres passionnés et férus de vie, ils n’en demeurent pas moins un fatras de tourments et de désolation les usant sans vergogne.
Ravagés maintes fois par les épreuves de l’existence, ils retournent au front, sans casque ni protection et avec toujours la certitude de cueillir la plus belle et la plus enivrante des fleurs jamais répertoriée dans ce vaste monde les fascinant, jusqu’à l’oubli de leurs propres aspirations.
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