L'Odyssée
Avec Lambert Wilson, Pierre Niney, Audrey Tautou
Voici un film dont on ressort pas indemne, et encore bien moins si les aventures du commandant Cousteau ont bercé notre enfance. Pour moi, après Jules Verne et c'est peu dire... il y avait Cousteau.
C'était du rêve, c'était de la science fiction également, du fantastique mais je ne savais pas ce que le mot fantasque voulait dire.
En visionnant ce film, on apprend mieux à connaître l'homme, père, fils, époux et tout ce qui représente le genre humain. Il est vrai que je ne le voyais pas en tant qu'homme, mais en tant qu'aventurier, au même titre que Tintin et Tintin en l’occurrence, se veut avoir une certaine immunité face aux émotions humaines. Seule l'aventure importe...
Dans le film de Jérôme Salle, rien n'est oublié et surtout pas l'homme, ce qui dévoile des pans de la vie de Jacques-Yves Cousteau sous un angle bien différent que ce que notre crâne d'enfant à bien pu s'en faire... D'abord, que c'est un père, avec tous les travers que cela peut supposer ne serait-ce que par la préférence d'un fils à l'autre. Ensuite, l'argent qui n'avait jamais fait aucune incursion dans ses films et mon imaginaire est le nerfs de l’Odyssée sans faire de jeu de mots.
On voit un Cousteau éblouit par le bling bling de l'époque et un égocentrique à souhait. Mégalo à ses heures, il le dit lui-même "au lieu de protéger le monde, j'ai tenté de le conquérir", ce qui est suffisamment explicite pour démontrer mes dires.
Un merveilleux et magnifique film, interprété à la perfection par tous les acteurs, une Tautou méconnaissable et impressionnante dans ses silences et les non-dits, un Lambert extraordinaire en patriarche et commandant et un Niney époustouflant en fils préféré, sans oublier l'autre fils, effacé et admiratif envers son père sans perdre espoir d'y trouver sa place.
Les autres sont juste justes et les images bien sûr, magnifiques. Le message lancé au monde par le biais de biopic est simple : préservons et sauvons la planète si cela est encore possible avant qu'il ne soit trop tard.... A conseiller à tous et ne pas hésiter à y aller avec les enfants...
1948. Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils, vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer Méditerranée. Mais Cousteau ne rêve que d’aventure.
Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde. Désormais, ce monde, il veut l’explorer. Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier.
Le réalisateur Jérôme Salle est un admiraterur du commandant Cousteau depuis son enfance : "Cela me ramène à l’enfance... J’ai été élevé dans le Sud de la France, mes parents avaient un voilier et nous naviguions dans les endroits où Cousteau a plongé en premier, entre les Embiez, Porquerolles, toutes ces îles du Var. Je garde aussi évidemment le souvenir de ses documentaires à la télé. Dès le départ, ce personnage et son oeuvre étaient liés à ma propre vie", confie le cinéaste.
L'idée de départ du projet a été déclenchée par le fils de Jérôme Salle qui ne connaissait absolument pas le commandant Cousteau. Le cinéaste a dès lors compris que l'idole de son enfance était en train de sombrer dans l'oubli : "C’était incroyable car pour les gens de ma génération, le commandant Cousteau c’était un peu Jésus Christ, l’un des hommes les plus connus au monde...
En discutant autour de moi, j’ai réalisé qu’il était en train de tomber complètement dans l’oubli pour les moins de 20 ans, voire les moins de 30 ans. J’ai donc commencé à regarder ce qui était écrit sur lui.
Sur internet, dans les livres, j’ai revu des documentaires et tout cela au final a réveillé une nostalgie d’enfance. Je me suis également aperçu qu’à part le film de Wes Anderson La vie aquatique, aucun projet de cinéma n’avait jamais abordé ce destin exceptionnel.
À partir de là, j’ai tiré comme sur le fil d’une pelote et j’ai vite senti un mystère : on sait très peu de choses sur Jacques-Yves Cousteau. Il maîtrisait parfaitement sa communication en se filmant avec son équipage mais sans jamais rien révéler de son intimité", explique le metteur en scène.
sources : ALLOCINE
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