Heureux, qui apprivoise la déconstruction !
Heureux, qui apprivoise la déconstruction !
Bien sûr, je pourrais m’affaler dans un divan et vous parler de moi pendant des heures. Je réussirais même à vous tirer les larmes des yeux si je le voulais. Mais ici n’est pas le propos. Même si je m’entretiendrai de cette période en plusieurs pages, ce n’est pas le sujet phare de ce document.
Pourtant, et venons-en au fait afin de nous débarrasser de ces orignaux une fois pour toute, il faut bien dire que cette période de l’existence, m’a démontré la vie sous son jour le plus virulent, le plus lumineux aussi et le plus inquiétant. De quoi écrire un roman, sans vouloir ironiser. De quoi surtout, se construire ou se voir annihiler.
Lorsqu’on réalise cela si jeune, à peine huit ou neuf ans, et que l’on doit faire un choix pour survivre, il est bien clair que l’existence ne sera pas vécue comme bon nombre de gens. Un goût de sensationnel, d’exceptionnel aussi et de précieux nous envahit notre corps tout entier. Ce petit corps qui nous semble si peu fait pour être brusqué par les vents et le froid et pourtant. Qui ne se brise jamais, même après les tempêtes les plus rudes. Les ouragans les plus sombres et les hivers les plus ombrageux. Tapis au creux d’un feu, la lumière ne semble jamais faiblir et nous accompagne, quoi qu’il arrive si l’on veut bien la voir.
Alors pourquoi certains la voient et d’autres ne discernent rien ? Cela m’interpela souvent dès mon plus jeune âge. Me questionna et me sembla injuste sans pouvoir vraiment discerner les élus des autres. Ni mesurer l’ampleur des chanceux, n’ayant aucune crainte de la déconstruction.
Le feu est une bonne image pour ce cas présent. Plus qu’une image et en bien des points de vue, vous comprendrez pourquoi plus tard. Mais le feu et plus précisément les cendres, c’est aussi la renaissance. Le renouveau.
Et voilà qu’on accepte de se laisser grignoter par les flammes, pour mieux renaître après. Comme si cette nouvelle vie pouvait nous faire oublier. Oublier les monstres et les démons nous ayant poursuivit jusque-là. Et ça semble marcher à première vue.
J’aime ce mot : la déconstruction. Elle porte en son sein le chaos et la création. A moins que nous ne parlions ici de résilience. Mais n’est-ce pas la même chose ? Sans le moindre doute, c’est créer d’un choc une nouvelle donne. D’un terrible événement, une expérience instructive et constructive.
Et pour mieux comprendre ce que je tente de vous expliquer, je vous invite à me suivre. Je n’ai pas la prétention d’être thérapeute ou philosophe. Je suis juste un homme, un tout petit d’homme au milieu de ce vaste monde. Mais un homme qui a vécu des instants forts, tout éveillé. Comme si j’avais suivis cette transformation, sans qu’on ne m’ait endormi. Je n’ai pas la moindre prétention de donner une leçon quelconque, je veux juste faire part ici d’un vécu, en espérant qu’il puisse aider. Qu’il puisse donner des réponses à quelques uns.
J’espère pouvoir expliquer avec mes mots le phénomène de la déconstruction et de la construction comme je l’ai vécu, en espérant que cet exemple pourra apporter quelques éléments utiles, à tous ces mineurs aveugles rampant dans la nuit existentielle, sans songer un seul instant que la lampe torche accrochée à leur casque, n’est alimentée que par une seule et unique source d’énergie : l’envie. Que même si un éboulement les ensable sans crier gare, ce n’est pas une fin en soi, mais l’opportunité de se reconstruire en une bouffée d’oxygène n’ayant il est vrai, plus la même saveur mais qui se verra composée de celles que vous y mettrez. A vous d’y nicher des couleurs agréables et rassurantes pour pouvoir vous dires et vous sentir heureux.
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