De la philosphie autour du cochon et autres bêtes...
Au Moyen-Âge, l'animal était l'égal de l'Homme
Un peu de philosophie un dimanche matin ne fait jamais de mal. SI cela en plus, concerne nos amis les bêtes et plus précisément les cochons entre autre, alors là croyez-moi, cela vaut la peine de faire fonctionner vos neurones en votre âme et conscience. Lisez plutôt cet article sur la place qu'occupaient les animaux au Moyen âge et vous verrez que nous ne sommes pas aussi développer que l'on veut bien le prétendre de nos jours pour ce qui est du respect des animaux...
Au Moyen-Âge, les animaux de labeur étaient très importants. Ils constituaient le moyen de déplacement (équidés) et d'exploitation des terres (labourage à l'aide de paires de boeufs). Ils apportaient aussi des oeufs, de la viande...
A cette époque là, bien sûr, il n'y avait ni exploitation industrielle ni transports sur de longues distances vers l'abattoir...
Il n'y avait ni société de protection des animaux ni de prises de position en faveur du statut des animaux...
Mais ceux-ci avaient pourtant un statut juridique d'envergure: ils étaient considérés comme des êtres vivants et sensibles, et pouvaient même être jugés coupables d'avoir agi de telle ou telle manière, ceci sous-entendant la reconnaissance de facto d'une forme de conscience.
C'est l'un des thèmes qui avaient été abordés par le Dr Benjamin Daboval dans sa thèse en 2003.
En 1457, une truie a été accusée d'infanticide après avoir mangé un nourrisson, puis condamnée et exécutée à Savigny-lès-Beaune.
Pendant la révolution, des perroquets qui criaient "Vive le roi!" ont été guillotinés..
On accuse souvent Descartes et son animal machine d'être plus ou moins à l'origine de la médiocre condition animale de notre époque.
On a aussi évoqué l'anthropocentrisme excessif des religions monothéistes, n'ayant guère consacré de place aux animaux...voire (selon les interprétations) les ayant elles-même dégradés au rang d' "objets sans âme" (ce qui, d'ailleurs, est d'un grand nihilisme!).
Mais c'est plutôt Napoléon qui a jeté les bases de cette condition, mettant fin à la prise en compte de l'animal comme être vivant et sensible, et le dégradant au rang de bien inerte et négociable.
La naïveté médiévale a laissé place à la connaissance et à la science de l'époque actuelle.
La condition animale trouvera -t- elle la place qu'elle mérite ?
Il y a eu déjà plusieurs publications ou commentaires à ce sujet, et Hubert Reeves fait partie des grandes personnalités actuelles à s'être prononcées pour l'évolution du statut de l'animal.
sources : http://www.humanite-biodiversite.fr/article/au-moyen-age-l-animal-etait-l-egal-de-l-homme
plus d'info sur cet article : Thèse sur la place des animaux
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 106 autres membres