CRITIQUE : LES CROCS
Mokeddem, (que je ne peux m'empêcher d'apprécier au demeurant pour sa franchise de canaille désinhibée), est, me semble t-il, beaucoup plus malheureux que méchant. Il faut avoir sacrément roulé plus d'une pelle à la détresse pour devenir aussi impitoyable et lapidaire. Mokeddem fouette à vue, avec son martinet d'enfant, comme il dut être fouetté jadis. Mokeddem n'a pas misé un kopeck sur la résilience. Il a préféré rester cette vague énigme d'Essence Supérieure qui distribue dès l'aube les bons points dès lors que sa couille gauche de demi-dieu ne s'entortille pas avec sa couille droite. Ou sinon, gare à nos miches ! En fait, je verrais bien Mokeddem s'inscrire dans un club sado-masochiste et percer in vivo du téton à la chaîne, regarder droit dans les yeux, à hauteur d'homme, la souffrance qu'il inflige parfois, souvent complaisamment, et non plus camouflé derrière son pathétique écran. Bref, tout cela pour te dire que moi je ne me suis pas entortillé la couille droite avec la gauche ce bon matin, et que j'ai beaucoup aimé ta nouvelle. De texte en texte, tu traces ton sillon avec sincérité, abnégation, en tâchant à chaque fois de suer sang et eau, de donner ton meilleur. Tes textes comme les miens sont encore loin d'être parfaits, mais nous traçons notre sillon, nous tâtonnons, nous cherchons encore l'air le plus pur au fond de nos poumons. Contrairement à Mokeddem qui s'emmerde infiniment dans les vapeurs de son cumulonimbus parce qu'il a déjà tout trouvé. Bien à toi !
Publié sur mBS, le 24 Novembre 2016
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