CES BIENHEUREUX QUI ENERVENT...
Éclats de bonheur
Heureux qui comme Ulysse…. Ça vous parle ?
Peut-être devriez-vous y regarder de plus près lorsqu’on parle de bonheur. De tous ces petits éclats de ravissement. Affichés ou non, que l’on jette au visage de qui veut bien les admirer, les envier, les maudire, les quémander, en vain…
Mais j’irai plus loin dans mes propos, en rappelant ici, combien ces délices ne sont pas appréciés de tous. Combien le bonheur affiché sur notre faciès de bienheureux peut déranger et engendrer toutes sortes de comportements étranges… Être pris comme une agression ! À croire, qu’arriver avec deux valises de problèmes, un sac de nœuds bien corsé, un cartable de remords bien indigestes ainsi qu’une sacoche pleine de tourments en tous genres, accommodent plus les gens que de se présenter à eux heureux et épanoui.
Allègre et enjoué… Comme si claironner sans fracas ce bien-être, était déplacé, voir impoli, face à tous ces corps en déperdition. Tous ces démoralisés sombrant dans les tréfonds d’un abîme de plus en plus insondable. Alors vient à notre esprit la certitude que leur embarras voir leur mépris, face à notre félicité et notre euphorie, n’est qu’un moyen comme un autre de s’éloigner d’une remise en question n’étant jamais la bienvenue.
Comme quoi apprécier un malheureux est toujours plus rassurant que d’approcher un heureux. Que de constater plus affligé que soi-même peut être tellement plus consolant que de voir même son ami le plus cher, ou celui qu’on dit être un ami, afficher son ravissement que l’on prendra pour certains, pour de l’insolence...
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