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21 orgasmes de croire que la vie d’un homme est belle…

21 orgasmes de croire que la vie d’un homme est belle…

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Nous y voici enfin… une bonne nouvelle pour nous Messieurs puisque selon une étude très sérieuse, avoir 21 orgasmes le mois, semble la panacée pour nous protéger du cancer de la prostate. Une bonne nouvelle et surtout, un bon prétexte à avancer face aux migraines, sautes d’humeur et j’en passe et des meilleures que l’on peut essuyer. Cette fois c’est du lourd, preuves scientifiques à l’appui on peut avancer sans rougir vers des pulsions que nous réprimandions, pour ne pas passer pour un obsédé. Il suffit donc d'un peu d'huile de coude pour se protéger de cette saloperie dont on ne parle que très peu finalement et restant encore tabou. C'est ce qu'ont découvert les chercheurs de l'Université d'Harvard qui après avoir étudié les données issues de 32 000 hommes ont annoncé que ces derniers pouvaient réduire les risques de cette maladie en ayant une moyenne de 21 éjaculations par mois. En effet, la répétition de cette agréable fonction permet d’évacuer les toxines et donc de réduire les possibilités de développer un cancer de 33 %. Ne dit-on pas que quand un homme à les couilles pleines, il peut être irritable ? Il est temps d’accepter une réalité toute saine et ne voulant que le bonheur des petits d’hommes que nous sommes.

 

Ouah !!!! À la lecture de cette annonce, on se dit que c’est la fête…que c’est Disneyland pour nous et à tous ceux minimisant les bienfaits de ce sport hors toute catégorie ou le relayant au simple acte de reproduction. Il semblerait que les joies de s’amuser avec popol ne soient plus une pratique honteuse, mais bien un acte de bravoure voué à notre salue. 

 

Alors vous me direz… comment allons-nous nous y prendre pour être digne de cette discipline et quand bien même, en avons-nous toutes les compétences requises. 21 feux d’artifice, c’est bien beau, mais encore faut-il les placer dans leur contexte qui peut varier d’un homme à l’autre. Alors, voyons toutes les possibilités s’offrant à ce programme en fonction de chaque situation bien spécifique.

 

Pour le célibataire, cela semble une évidence et à moins de se dégoter un joli petit lot à chacune des joutes souhaitées, il ne pourra compter que sur mademoiselle cinq doigts pour atteindre son quota. Cela ne devrait pas être trop difficile pour les jeunes poulains, un peu plus laborieux pour les vieux étalons. Mais bon, qu’ils ne désespèrent pas, le temps est de leur côté et leur allié le plus sûr pour arriver à compter les points et atteindre la moyenne nécessaire pour espérer se prémunir de cette foutue maladie.

 

Rassurez-vous donc, Messieurs de tous poils confondus, la nature fait bien les choses et n’est pas ingrate, lorsqu’il s’agit de se faire plaisir. Notre légendaire égoïsme tout masculin ne saurait faillir dans cette tâche des plus plaisante. Et au diable les préceptes religieux en tous genres, l’éducation prônant la bienséance à outrance et les coincés du cul, pour une fois que c’est la fête des bistouquettes, on ne va pas se priver.

 

Là où ça peut se corser et excusez-moi d’être un peu moins enthousiaste, c’est pour les bougres partageant leur vie avec une sainte, un dragon ou une ou un émissaire de l’amour. Car entrevoir ces 21 Firework dans sa tête est une chose, les concrétiser avec sa moitié en est une autre. Mais que vous soyez rassurés, aujourd’hui, et preuves scientifiques à l’appui, vous avez de bonnes raisons de croire qu’enfin, vos pulsions et votre fougue quant à entreprendre votre bergère ou votre dulcinée (restons ouvert à toute supposition), ont toutes les chances d’aboutir. La science, si elle n’est pas toujours exacte s’avère une partisane de taille dans ce cas présent, et l’assurance de votre bonne foi quant aux vraies intentions de conclure une étreinte. Difficile pour nos moitiés de trouver des excuses à cette étude de l’une des plus prestigieuses Universités que l’humanité compte, mais n’en profitez pas pour gonfler le chiffre 21 en un assaut permanent capable de fatiguer les plus téméraires. Vous savez ce qu’on dit : plus on fait, plus on a envie de faire et moins l’on fait, et moins l’on a envie de faire…

 

Bien sûr, ce qui reste le plus dur à suivre et c’est une règle que l’on retrouve dans maintes situations, c’est la constance. Garder le rythme, malgré les aléas, les refus et les frustrations. Ne pas se laisser abattre et se trouver des solutions de rechange pour pallier aux futurs manquements, car il y en aura assurément. C’est un peu comme lorsqu’on s’inscrit au fitness, les premières semaines tout va bien, on tient le rythme, on en est même plutôt fier et puis soudain, tout part en eau de boudin. Bref ! C’est la débâcle au pays de l’illusion. Non pas que nous ne soyons pas capables physiquement de tenir la fréquence, mais il faut bien l’avouer et désolé de vous le rappeler ici, mais l’homme à la base, n’est pas forcément adepte de l’effort. Ou disons plutôt qu’il va rechercher plutôt la facilité avant l’effort, la régularité et la pugnacité. Désolé de vous l’apprendre pour ceux qui ne le savaient pas, mais l’opiniâtreté n’est pas forcément le point fort de l’homme. Et la facilité, souvent choisie au grand dam de bien des victimes, à commencer par nous-mêmes. Mais revenons à nos moutons et nos 21 feux d’artifice.

 

Pour les couples donc, cela risque d’être une nouvelle fracassante pour les moins portés sur la chose. Découvrir soudainement que l’on doit ou que l’on nous conseille vivement d’ajuster notre bazooka sur 21 coups pourra être un séisme. Surtout si la mamie qui doit essuyer les rafales a fermé boutique depuis un moment déjà. Ne rêvons pas et cessons de nous mentir. Jouer les gros bras c’est très bien dans les bars, les soirées entre potes, mais à qui voudrions-nous faire croire les conneries qu’on raconte à nos camarades et qu’on sait exagérées le plus souvent, juste pour flatter notre égo et calmer notre orgueilleux penchant pour le déni, en matière de sexe ? Soyons vrais, soyons des mecs, soyons des vrais hommes !!!!

 

Bien sûr, pour le gars qui fait déjà chambre à part à 35 ans et ne titille la bagatelle qu’une fois tous les trois mois, cela restera un exploit de haut vol, si d’aventure, ils décidaient d’emprunter le chemin de la sagesse, car je vous le rappelle juste au passage, il en va de votre santé. Aussi, remonter le compteur et atteindre le chiffre fatidique en passant par la case sexe à deux risques d’être plus que compliqué. Pas sûr que votre moitié se plie à ce nouveau régime, même si vous lui affirmez preuves à l’appui, qu’il en va de votre survie. Et de la sienne par la même occasion, le travail vous permettant de vous faire vivre, étant directement menacé par cette situation critique. Vous aurez deux réactions possibles : ou on se pliera à vos désirs en pensant à toutes les heures de shopping dont on pourrait être privé et le grand train de vie que l’on risque de perdre ; ou l’on refuse catégoriquement tout chantage, car c’est comme ceci qu’il sera perçu, et l’on gardera la porte fermée. Dans tous les cas, dans cette situation plus que délicate, il faudra user de stratèges et beaucoup s’aimer soi-même, pour astiquer les manques qu’il pourra y avoir au compteur.

 

À l’inverse, si vous avez la chance de tomber sur une personne aimant plus que la chose, cette nouvelle la ravira, et peut-être battez-vous déjà cette moyenne depuis belles lurettes. Une raison de plus pour accentuer la cadence et corser les acrobaties afin de gonfler le quota et se préserver un potentiel enviable, on ne sait jamais, dès fois qu’un malheureux événement vous tombe sur la tronche.

 

Il y en aura des réactions heureuses et un peu moins joyeuses, suite à cette recherche, un doux prétexte à l’amour et aux joies de faire du sport en chambre, mais faut-il compter pour être rassuré ? Faut-il se coltiner une discipline de haut vol et drastique afin de parvenir au quota souhaité avec le risque de perdre toute spontanéité et qui plus est, l’essence même du plaisir charnel ?

 

Nos joutes coquines valent-elles le coup d’être quantifiées plus qu’être de qualité pour la seule promesse d’être et je dis bien peut-être d’être sauvé d’une maladie aussi horrible que celle-là ? Et qui plus est, que dire de tous ceux pour qui le sexe ne rime pas forcément avec plaisir ? Que faire de tous ces aficionados de la retenue ou de l’abstinence ? Sont-ils plus en danger ? Doivent-ils revoir leur copie et épouser les préceptes de cette règle de 21 à la lettre pour profiter des plaisirs terrestres ?

 

De nombreuses questions pour de non moins nombreuses situations où chacun doit y trouver sa voie et ce qui lui convient le mieux. Mais dans tous les cas, cette étude nous emporte aux antipodes de la diabolisation de l’acte et de la masturbation, les reléguant à l’acte le plus naturel qui soit pour un homme.  Et en cela, peut-être mérite-t-elle qu’on y accorde tout notre attention et notre crédit, car s’aimer au point de défier 21 fois par mois le destin funeste programmé ou faire partager à notre moitié cette discipline tout en la noyant de romantisme pourrait s’avérer payant. En tous les cas et n’est-ce pas là le plus important, elle rendra ou gardera le sourire à bien des fous d’amour, des gourmands sensuels, des affamés de la chair et des épicuriens libres de toute entrave.

 

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17/07/2017
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