T O U S D E S A N G E S

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Premiers pas

Premiers pas

 

 

Lorsqu’on crie après que nous entrevoyions la lumière, et que nous nous époumonions jusqu’à tousser, nous ne pensons pas une seule seconde que cet éclat de vie pourrait être le dernier car la seule chose qui importe en ces premières secondes, c’est de vivre. De vivre à tout pris. Quelque chose en nous le dicte. Nous le fait sentir dans tous nos membres et notre intérieur tout entier. A ce stade de l’évolution de l’être humain que nous sommes amené à devenir, il n’y a pas d’autre solution que de vivre et rien ni personne ne pourrait nous décourager ou nous déloger de ce trône.

 

Aussi insignifiant sommes-nous et du haut de nos quelques secondes d’âge, nous savons ce que le mot vie signifie et l’importance qu’elle a. C’est inscrit dans nos gênes. Comme marqué dans nos chairs au fer rouge, pour que l’on ne puisse jamais oublier. Pour qu’on ait sans cesse besoin de satisfaire cette gourmande, cette quêteuse, cette vorace car la vie est insatiable, et cela, qu’on ait trois secondes ou quatre-vingt ans.

 

 

 

 

 

 

 

Mais ce que ne dévoilent pas ces premiers instincts de vivant, c’est que la vie n’est pas forcément facile. Et pas vraiment docile. Pas forcément aussi belle qu’on l’entend et peut-être même pour nombreux d’entre nous, une souffrance. En tous les cas, bien des souffrances à suppurer et des plaies à panser au cours du temps nous faisant oublier tant de choses. A commencer par ce premier cri et cette rage de vivre de nouveau né. Aussi n’y a-t-il pas trente six solutions mais deux :

 

 

Soit l’on se laisse manger

 

                    Soit l’on dévore

 

 

Dans le premier cas, il va de soit que nous ne serons pas acteur de notre vie, mais bien spectateur. Et les écorchures, balafres et maux de tous les jours pouvant joncher notre parcours risquent fort de nous laisser dans un état léthargique duquel, il sera bien difficile d’en sortir.

 

 

 

Pour la deuxième solution, il va de soit qu’on va trouver des panacées à nos maux. Peu importe les moyens, nous allons sonder le vaisseau nous servant de corps, et voir ce qu’il nous propose comme options car nous savons au fond de nous sans pouvoir l’expliquer, que nous sommes riche en rescousses et capable de rebondir dans les pires situations.

 



07/11/2012
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