T O U S D E S A N G E S

T O U S         D E S          A N G E S

LE VOYAGE IMPROBABLE D’ÉDOUARD LEBOEUF

EN VOILA UNE SURPRISE. VOILA-T-IL PAS QUE JE CACHAIS UN MOUFLET DANS MES TIROIRS. UNE NAISSANCE EXPRESS QUI VAUT, JE L’ESPÈRE, SON PESANT D'OR...

UN ROADMOVIE POUR CHANGER, MAIS ENCORE BIEN PLUS UNE CHASSE POURSUITE SUR LA ROUTE DE LA SOIE, TANTÔT LANCÉE PAR LA MAFIA RUSSE, TANTÔT PAR LA MAFIA CHINOISE, TANTÔT PAR DES FAUX BONZES, DES TERRORISTES DÉPRESSIFS, DES RENCONTRES ATYPIQUES QUI PRÊTENT A SOURIRE OU DÉCLENCHENT DES ÉMOTIONS LA OU ON NE S'Y ATTENDAIT PAS...

BIENVENUE DANS LE MONDE D’ÉDOUARD LEBOEUF ET SON VOYAGE IMPROBABLE... UNE FOLLE AVENTURE PARSEMÉE D'HUMOUR ET DE SCÈNES COCASSES.

UN TEXTE EN DERNIÈRE PHASE DE CORRECTION, AVANT DE LE REMETTRE A DE VRAIS CORRECTEURS...

N'EST PAS UN AS DE L’ORTHOGRAPHE QUI LE VEUT...

 

UN EXTRAIT POUR VOTRE PLAISIR:

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Règlement de comptes à Nasrabad-la-fournaise

De : Pourtousceuxquivoudrontbienlirececi

14 mai, 16h18

 

Des coups de feu ont retentit. La porte a été soufflée sous la déflagration des tirs, le chef ensanglanté a plongé dans ma cellule pour se fracasser le crâne contre la molasse. Tirant dans tous les sens, il gueulait comme un cinglé avant même que les barbus n’arrivent au galop, armés jusqu’aux dents. Le boss a roulé jusqu’à mes pieds comme un boulet, a mitraillé à tout va lorsque les deux terroristes sont entrés l’un derrière l’autre. Et l’un après l’autre, ils sont tombés sur mon corps bien maigrichon comparé à ces deux molosses. Je tremblais comme une feuille. J’étais tétanisé. Un courant froid m’a transpercé, l’odeur d’hémoglobine m’insupportant et me donnant la nausée.  Le boss s’est relevé en claudiquant, sa cuisse pissait le sang. Il m’a extrait des corps de ces deux fous, s’est assis sur l’un d’eux en crachant sur leur visage et en leur assénant quelques noms d’oiseaux bien mérités je suppose. Son regard cherchait du réconfort, de l’espoir. Il s’est tourné vers le seul con de la pièce. Je n’ai pas su quoi faire avant qu’il ne gueule en son putain de jargon. Je pensais qu’il n’y avait que les niaks usant pareillement les décibels, mais c’était avant de connaître les Kazakhs, et plus particulièrement Moustafa.

—   Aide-moi ? m’a-t-il demandé, le regard hagard et sa main compressant sa blessure qui saignait à gros bouillon.

—   Comment ? je ne suis pas docteur ?

—   Débrouille-toi ! tenta-t-il de m’ordonner avant de sombrer sur les deux gros.

Je lui ai fais un garrot comme j’ai vu le faire des dizaines de fois dans les séries télé, mais je l’ai un peu trop serré je crois. En tous les cas il ne s’est plus réveillé. Mort de chez mort, et moi perdu au milieu de cet amas de corps. A croire que je les avais tous massacré, au vu du sang maculant mes mains et mes vêtements. J’ai vomis les derniers morceaux du repas en guise de rébellion. J’étais paumé. Désemparé. Un peu comme une de ces éléphante constatant son petit égorgé par des hyènes et perdant complètement le Nord. J’étais totalement déboussolé. Déboussolé et assoiffé. Je savais que si ce n’était pas d’une balle c’est de soif que j’allais crever.

J’ai fait un trois cent soixante degrés autour de moi, pour constater l’œuvre de ces fanatiques. Voilà ce qui arrive lorsqu’on donne des jouets à des bambins qui devraient être enfermés. Un carnage.



29/07/2015
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