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Le monde tourne, novembre 2016

Le monde tourne, novembre 2016

 

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L’adage « Je vous l’avais bien dit ! » prend tout son sens ici, puisque Trump a donné raison au  "LE MANIPULARIUM". Je l’ai signalé du reste sur ma page Facebook. J’ai terminé ce roman ou ce pamphlet sociétal en juin, et en page 298, une scène met en scène le nouveau Président des U.S.A n’étant autre que Donald Trump. Devin diriez-vous, ou coup de bol ??? Juste de l’observation et la connaissance du peuple américain pour y avoir été souvent, et ce, depuis des années et pour suivre (comment ne le pourrait-on pas) ce qui se passe dans cette première puissance du monde.

 
Alors, si on a bien senti et partout, je pense, que quelque chose de différent était en train de se passer, il ne faut pas non plus crier au feu avant d’avoir vu le diable jouer avec les flammes… Mais tout de même… Bon, d’accord, Hillary se veut avoir un rire un peu faut et figé, il est vrai, et côté émotion ce n'est pas vraiment le pied non plus. Une espèce de robot, un va-t-en-guerre impénétrable et impossible à déstabiliser, mais de là à voter un homme d’affaires des plus douteux et n’ayant pas payé ses impôts durant des années, il y a un monde. Quoi que… Cette votation n’est-elle pas à l’image de notre monde. Je veux dire, l’état du monde en ce moment. Et cela va-t-il vraiment changer les choses ? Je suis sceptique. J’ai bien peur ou suis rassuré, je ne sais ce qu’il faut employer, que notre Trump va se fondre dans le moule de politicien ne donnant guère de réponses aux électeurs à qui il promit tant de choses. Et depuis quand les riches donneraient aux pauvres ? Ah ! Mais oui, suis-je bête, ce n’est pas son argent qu’il va utiliser pour ce faire, mais celle de l’État. Un État ayant tout de même la plus grosse dette qu’aucun pays n’a jamais eue. Une dette colossale, qu’il serait utopique de penser qu’un jour, ils rembourseront. On dégueule les pays pauvres, on les saigne et les tient à la gorge en leur sommant de rembourser des emprunts n’ayant fait profiter que les puissants, mais pour ce qui est des Etats-Unis, tout va bien. Ce n’est pas grave, vous payerez demain. Plutôt drôle, lorsqu’on sait qu’ils sont plutôt donneurs de leçons et à bien des égards… Mais bon, là, nous entrons dans un monde que je ne connais pas assez bien pour en parler sereinement. Que personne d’ailleurs, ne semble vraiment comprendre, tant c’est complexe.


Alors, le monde ne s’est pas arrêté de tourner, non. Tout le monde a retenu sa respiration, crié au scandale, comme dans toutes les affaires de cette dernière décennie, et chacun est retourné à ses occupations. Sans que Trump n’ait donné le moindre indice sur son programme, si ce n’est des promesses et des menaces, qu’il aura peine à tenir. Je ne suis pas un crack des maths, mais ça, je peux le dire sans crainte. Il ne faut pas avoir fait l’université pour en tirer cette conclusion et loin de moi, l’idée de vous foutre le bourdon.
À quand le prochain tremblement de terre. Lorsque le Front national sera élu en 2017 ? Car si personne ne veut y croire, beaucoup y pensent, et aujourd’hui plus que jamais.

 

Dans Le Manipularium, c’est Mélenchon qui est le nouveau président de la République. Je n’ai pas osé mettre Marine, vu que j’y ai déjà mis Trump et Berlusconi le retour, en toile de fond. Vous imaginez… Et Mélenchon est réactif comme j’en avais besoin pour la trame de cette histoire et bien plus drôle.
Alors le monde tourne toujours, du moins, il semble toujours tourner. Un petit sursaut de la bourse, quelques indignations de chefs d’État courageux et puis s’en va…


Et si tout çà n’était qu’un jeu ? Une mascarade, car ça en donne furieusement l’impression. Une impression clownesque et pas très sérieuse. Lorsqu’une Clinton, escortée de son chaud-lapin de mari annonce qu’elle est prête à travailler avec Donald Duck après s’être lancé les pires horreurs en pleine poire, ça laisse songeur. Ça laisse pantois et sans voix, bon nombre de partisans de cette ex-première dame. C’est un peu comme en famille : on se critique, se jalouse, se domine, se dégueule, s’envoie les torchons à la figure et les pires horreurs, juste avant s’être pris dans les bras et avoués combien on s’aime.
Mais la politique n’est-elle donc réduite qu’à cela ? Une histoire de famille où l’on évince, mettons en avant, aidons, dézinguons, isolons, craignons, suivons, maudissons, adulons, aimons, détestons…. Je pourrais continuer la liste et les émotions caractérisant la famille et vous me donneriez raison en fermant les yeux.

 

 

La politique n’est-elle donc pas plus professionnelle et rationnelle que cela ? Qu’un fatras de coups bas, d’insultes et de pouvoir donnant à la manipulation les pleins pouvoirs. Qu’une mise en scène carnavalesque où l’on nous fait croire que le camp adverse est monstrueux ou un traître que l’on va amener au gibet pour le ou la pendre, une fois élu.

 
Tout comme l’on peut nous faire croire que notre père ou notre mère sont un monstre aux desseins les plus sombres. Un être abominable dépeint avec toute la haine que cela peut engendrer, car c’est violent. Mais bien plus pour ceux à qui on fait croire que celle ou celui qui l’assure. D’étranges liens capables de nous consumer à jamais, et d’annihiler nos rêves et nos projets les plus importants à nos yeux.

Si c’est ce que ressent une partie du peuple américain en ce moment, et peut-être d’autres gens ailleurs, alors il faut s’en inquiéter et s’interroger. S’ils restent ces enfants tétanisés devant papa ou maman sans pouvoir grandir et devenir celle et celui qu’ils aspirent à être, alors il faut s’inquiéter.

En tous les cas ce n’est pas un Trump, ni une Hillary d’ailleurs, qui leur permettra d’être cette personne qu’ils souhaitent tant devenir. Pas encore, pas maintenant… Pas, tant que l’argent et toutes ces guerres intestinales de pouvoir, seront jetés à la figure des citoyens sans le moindre complexe, sans la plus petite décence, d’au moins ne pas dépenser des millions de dollars pour devenir l’homme ou la femme de la première puissance mondiale. Mais n’est-ce pas ce détail (milliardaire) qui à décider une grande frange de la population à voter pour lui ? Peut-être bien, et dans ce cas, cela veut dire que même le lambda citoyen ne vaut pas mieux qu’un Trump. Sauf que Donald vit dans des coussins de soie et admire ses robinets en or tous les jours, en veillant bien à ce que personne ne les lui prenne. Mais Donald n’est-il pas Picsou dans la vraie vie. Celle de Mickey je veux dire… Car finalement, mieux vaut-il croire en une souris qui parle qu’en un candidat qui parle sans réfléchir…

Vive l’imaginaire, donc, vive Alice, Peter Pan, Heidi, Bambi et Marsupilami. Eux ne vous décevront jamais, et restent la valeur refuge la plus sûre, pour notre équilibre psychique.  

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10/11/2016
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