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la raie

La raie…

 

Avec l'aimable autorisation de michael Breyette

 

Avouons-le sans trop en rougir, il est un fléau en ces temps ne laissant indifférent personne, à moins que cela ne soit devenu tellement banal, que plus personne (excepté moi peut-être), n’y fait vraiment attention.Faisant le plus souvent sourire et rire.

 

Mais enfin….  Qué misère de voir toutes ces raies du cul se découvrir au grand jour ! Quel choc pour les mamies assises sur leur banc en train de parler chiffons et tricots, lorsqu’un Yo s’arrête pile devant leurs mirettes pour régler la pédale de son vélo ou réparer la chaîne, peu importe, et que par malheur, dans un mouvement tout ce qu’il y a de plus naturel, sa lune se dévoile au grand jour, et devant ces dames… Imaginez le choc que cela peut être. Mettez-vous un instant à la place de ces pauvres petites vieilles innocemment assises sur leur siège et découvrant bien malgré elle, une raie du cul dont elles se seraient peut-être pour certaines mais peut-être pas, bien passé.

 

Admettons-le, les raies du cul ont envahie l’atmosphère, et tout à commencer à vrai dire avec les strings, soulignant d’une ficelle pour le moins discrète la limite de l’hémisphère Est de celui de l’Ouest de toutes ces lunes se pavanant devant nos yeux…

 

Loin de moi l’idée d’interdire quoi que ce soit et n’y voyez pas là une critique, mais disons tout simplement que quoi qu’on fasse et où que l’on aille, les raies du cul nous poursuivent, nous harcèlent, nous assaillent de leur sémillante délimitation.

Ou que nos yeux se posent, des raies du cul nous explosent au visage sans vergogne, et bien que cela ne me gêne en rien, bien au contraire, il va de soi que dès fois, c’est un peu plus agréable à l’œil que d’autres, certaines raies se voyant quelque peu confuses voir invisibles dans un amas flasque et n’ayons pas peur des mots, bien peu ragoutant.

 

Elles pullulent dans les villes, mais pas que… même dans les villages et les minuscules bourgades, les raies du cul s’imposent comme des peintures rupestres du terroir. Un plus culturel pour certains et une liberté d’expression assouvie ; un fléau et un scandale pour d’autres, surtout lorsqu’à la sortie de l’église quelques raies du cul se dévoilent et perturbent quelque peu l’ambiance des grenouilles de bénitier vociférant quelques critiques pour conjurer le sort.

 

Bref ! Vous l’aurez compris, ce n’est pas demain que nous seront épargnés et mieux vaut-il nous accrocher pour la suite, car sait-on ce que demain nous prépare…

 

Toutefois, et à la décharge des aficionados de la raie libre, je dirais tout simplement, et n’en déplaise aux puritains, qu’il vaut mieux être envahit de raies du cul que par la connerie grandissante ces dernières années, n’ayant pour le coup, aucune limite quand aux imprégnations des cultures et couches sociales de prédilection.



16/06/2012
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