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BABY-BLUES

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Voilà, c'est fait, mon bébé est terminé. Il à été envoyé à un correcteur afin d'avoir un regard neutre et disons-le tout net, de corriger l'orthographe qui reste un vrai chalenge pour tout auteur. N'est pas Marc Levi et son équipe de pros qui veut, ici, c'est à la démerde que tout se joue, mais les effets post-création sont les mêmes, j'en suis certain.

C'est que le baby-blues guette, non loin, il nous assène un curieux coup de mou, mélange de fierté et de tristesse, tant il est difficile de quitter les protagonistes de notre texte.Oui, le baby blues nous envahit bel et bien, auteurs de tous bords et de tous niveaux, fameux ou débroussailleurs de l'ombre, peu importe, lorsque le mot fin est apposé sur notre document, tapé avec retenue sur notre clavier comme si nous voulions prolongé le temps pour ne pas quitter cet univers, c'est tout un monde qui s'écroule ou plutôt, qui ne nous appartient déjà plus. Un monde que nous laissons voguer vers les futurs lecteurs qu'on espère nombreux, et bien sûr et surtout, toujours l'espoir d'être édité, mais çà, c'est une autre histoire... et la prochaine étape...

notre bébé, notre précieux, que l'on à peine à donner à corriger ou même, à donner à lire à des tiers, de peur qu'on nous l'esquinte. Notre petit livré à lui-même, une fois dehors, face aux critiques acérés de gens éclairés ou pas, enjoués ou envieux, méticuleux ou hargneux.

Notre bébé, que l'on peine à laisser partir, et avec qui l'on voudrait faire perdurer cette communion, cette collaboration on ne peut plus valorisante et heureuse. Des moments intenses, de doute et de créativité dont jamais l'on ne voudrait se départir. Ces personnages nous ont hanté durant des mois, nuits et jours, lors de mes joggings, de marches en montagne, des transports menant au travail et disons-le, dans certaines situations au travail; en vacances, derrière une bonne assiette au restaurant, en couple, seul, en famille... tout ce que nous respirions était notre bébé; tout ce que nous faisions était notre bébé; tout ce que nous pensions était notre bébé. Un tout, un projet mené par une inspiration effrénées que nous suivons sans trop savoir ou nous allons par moment, qui nous assaille sans relâche jusqu'à ce que nous trouvions le bon mot...

Des moments riches, créatifs et lumineux nous portant vers un avenir confiant, insouciant et heureux.



21/08/2015
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